jeudi 5 juin 2014

Une rencontre avec la Escola intercultural França-Brasil


        C’était jeudi  12 mars, à Niterói. Nous avions fait le déplacement afin d’assister à la conférence de Lilian Thuram sur « l’Afrique Aujourd’hui »  à la Escola intercultural França – Brasil (collège public franco-Brésilien). Mais ce qui nous a particulièrement intéressés c’est précisément la qualité de l’enseignement et les élèves. Nous avons pu interroger les différents lycéens : leur impression sur cette école, leur intérêt à étudier là-bas, leurs projets  de carrière, etc. À la fin, nous avons pu en conclure, que le niveau de cet établissement  public est bien supérieur au niveau des autres lycées publics  brésiliens. 

        Leur enseignement est composé à 10% de cours en français. Leur objectif est qu’à terme plus de la moitié des cours soient donnés en français.

        La plupart de ces élèves ont suivi durant des années l’enseignement privé. « Eu nunca teria corrido o risco de passar do ensino particular ao publico sem ter certeza da qualidade das aulas » (« je n’aurais jamais pris le risque de quitter un lycée privé pour intégrer un lycée public sans être sûre de la qualité des cours ») déclare l’une des élèves de seconde. Il faut tout de même savoir que, avant de pouvoir entrer dans ce collège, les élèves ont dû passer un concours où seuls les meilleurs ont été sélectionnés. Au départ, ce lycée a été créé dans le but de préparer les élèves au tourisme pour les jeux olympiques de 2016. Pourtant, lorsqu’on leur demande, les élèves expriment leur volonté d’être  journalistes, médecins, ou encore juges, avocats…

        Le bâtiment et l’architecture du lycée sont modernes, sans pour autant être différents des autres lycées publics des années 1980. C’est une architecture plutôt arrondie et colorée.

        En somme, la Escola International França-Brasil nous a semblé être un  lycée de bon niveau dont les élèves auront certainement plus de perspectives de carrières que la moyenne brésilienne.  Ils nous restent donc à souhaiter que les autres établissements publics du Brésil offrent tous et pour tous la même qualité d’enseignement.       
Emilio Ceglia, Luiza Coquelle et Margot Poustis                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire