C’était
jeudi 12 mars, à Niterói. Nous avions
fait le déplacement afin d’assister à la conférence de Lilian Thuram sur « l’Afrique
Aujourd’hui » à la Escola intercultural
França – Brasil (collège public franco-Brésilien). Mais ce qui nous a
particulièrement intéressés c’est précisément la qualité de l’enseignement et
les élèves. Nous avons pu interroger les différents lycéens : leur
impression sur cette école, leur intérêt à étudier là-bas, leurs projets de carrière, etc. À la fin, nous avons pu en
conclure, que le niveau de cet établissement public est bien supérieur au niveau des autres
lycées publics brésiliens.
Leur
enseignement est composé à 10% de cours en français. Leur objectif est qu’à
terme plus de la moitié des cours soient donnés en français.
La plupart de
ces élèves ont suivi durant des années l’enseignement privé. « Eu nunca
teria corrido o risco de passar do ensino particular ao publico sem ter certeza
da qualidade das aulas » (« je n’aurais jamais pris le risque de quitter
un lycée privé pour intégrer un lycée public sans être sûre de la qualité des
cours ») déclare l’une des élèves de seconde. Il faut tout de même savoir
que, avant de pouvoir entrer dans ce collège, les élèves ont dû passer un
concours où seuls les meilleurs ont été sélectionnés. Au départ, ce lycée a été
créé dans le but de préparer les élèves au tourisme pour les jeux olympiques de
2016. Pourtant, lorsqu’on leur demande, les élèves expriment leur volonté d’être journalistes, médecins, ou encore juges,
avocats…
Le bâtiment et l’architecture du lycée sont
modernes, sans pour autant être différents des autres lycées publics des années
1980. C’est une architecture plutôt arrondie et colorée.
En somme,
la Escola International França-Brasil nous a semblé être un lycée de bon niveau dont les élèves auront
certainement plus de perspectives de carrières que la moyenne brésilienne. Ils nous restent donc à souhaiter que les
autres établissements publics du Brésil offrent tous et pour tous la même
qualité d’enseignement.
Emilio Ceglia, Luiza Coquelle et Margot Poustis
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire