Culture

 
 
Critiques par les élèves de Lycee Moliere.
 
 
 
CRITIQUES DU FILM YVES-SAINT-LAURENT DE JALIL LESPERT
 


Critique numéro 1:




Cette incroyable biographie d'Yves Saint Laurent, réalisée par Jalil Lespert, montre la vie de ce remarquable couturier à partir de l'âge de 21 ans, quand celui-ci se retrouve en tête de la direction artistique de la prestigieuse Maison Dior. Ce biopic est centré sur les 20 années les plus importantes et imposantes de sa carrière. C'est-à-dire, les années 60 et 70, quand Saint Laurent crée sa propre Maison, révolutionne la vision sur la mode et débute sa déchéance personnelle. Le succès obtenu par le film, notamment en France, fait preuve de la qualité et brio de cette réalisation.


                Dans cette adaptation, Lespert fait le choix éminent de montrer la vie du couturier sous un point de vue différent. Il propose plus une vision sur sa vie personnelle et ses relations amoureuses que sur sa carrière proprement dite. Ce coup de maître  fait que le spectateur connaît cette personnalité d'une façon peu ou jamais montrée auparavant, il s'accroche à lui. Tous ses mystères les plus profonds sont dévoilés et plusieurs questions surgissent pour le spectateur tout au long du film. C'est un choix assez intéressant, qui montre les difficultés, chagrins, et sentiments cachés sous le nom d'une célébrité.               


                Le rôle d'YSL est joué par Pierre Niney et celui de son compagnon amoureux et de travail, Pierre Bergé, par Guillaume Galienne, tous deux de la Comédie Française. Ces deux acteurs représentent à la perfection avec pureté et sensibilité la vie d'un couple qui malgré tout, reste uni et passionné jusqu'à la fin. Le spectateur est très touché par leur performance, d’une prodigieuse précision, qui met en évidence la relation complémentaire des amoureux ; le contraste entre le génie créatif, féminin et perturbé d'Yves Saint Laurent, et celui de Pierre, plus conséquent et réfléchi, qui fait l'équilibre entre les deux.


                Vous serez aussi captivés par la beauté des vêtements et accessoires, fruits d'une recherche minutieuse du réalisateur sur les archives et ateliers du couturier.




                Chef-d’œuvre d’élégance et de raffinement, le film est à l’image de Saint Laurent lui-même, pudique et émouvant. Dans le rôle du duo amoureux, les sociétaires de la Comédie-Française, Pierre Niney et Guillaume Gallienne, rendent un hommage, un éloge plein de respect à l’homme qui a révolutionné la mode à jamais.

Critique numéro 2:



Le film Yves-Saint-Laurent sorti récemment dans les cinémas brésiliens est un biopic sur le couturier retraçant sa vie notamment durant les 30 glorieuses. Selon nous, c'est une réussite, malgré le manque d'information au niveau de la vie de couturier et le surplus d'informations sur sa vie privée, ce qui nous a quand même fait beaucoup rire (comme dans le club échangiste ou lors de ses escapades amoureuses avec ses amants). Pour voir ce film, mieux vaut ne pas avoir un esprit innocent, ou trop jeune.
En effet, Jalil Lespert a bien mis en image la vie d'YSL et ce d'une manière tout à fait réaliste ce qui nous a impressionnés. Pierre Niney (YSL) a accompli un travail considérable sur sa voix et sa gestuelle ; travail payant car nous avons pu voir qu'il avait merveilleusement bien joué son rôle. Ce film est centré sur le point de vue de pierre Bergé ce qui met en avant les relations amoureuses et sexuelles de sa vie. L'usage des robes originales de la collection YSL ajoute à la beauté du film, cela nous a fait rêver ! Nous avons même envié toutes ces femmes ayant pu porter ces robes légendaires.
Victoire, jouée par Charlotte Le Bon, l’une des principales muses d'YSL joue à perfection son rôle. Pendant une partie du film, elle joue la femme désirée par les deux hommes, et objet de querelle entre ceux-ci, mais cela met un peu de piment dans leur histoire ce qui ne fut pas pour nous déplaire !
Tout cela pour dire que Jalil Lespert a réussi là un superbe film, réaliste, sur la vie d'Yves-Saint-Laurent. #J.G;B.L


Critique numéro 2:

Le film Yves Saint Laurent, réalisé par Jalil Lespert en 2013 est en réalité une sorte de biographie de la vie d’Yves saint Laurent effectuant un va et vient entre son travail et sa vie amoureuse, avec Pierre Bergé, durant les 20 premières années de sa vie artistique et de son ascension dans le monde de la mode. Il relate également en grande partie ses moments de dépression ce que je trouve dommage et dévalorisant pour le célèbre couturier, Yves saint Laurent. C’est une histoire touchante ; pourtant, la manière dont elle est racontée m’a déplu.
Je m’attendais à, tout d’abord, voir une évolution dans la carrière du personnage éponyme depuis le début ; c’est à dire le voir émerger de « rien » pour atteindre l’apogée de sa vie professionnelle. Or, le film commence lorsqu’Yves Saint Laurent, interprété par Pierre Niney, prend en charge la maison de Christian Dior en tant que directeur artistique, sans montrer sa situation antérieure. A mon avis, il est important de faire apparaitre l’évolution du personnage depuis le début afin de passionner le spectateur ; dans le film, l’impression donnée est qu’Yves réussit sa vie plutôt facilement au début de sa carrière. On lui propose tout de suite d’être directeur artistique d’une marque très importante, il créé sa propre maison sans trop de difficultés (du moins c’est l’image que donne le film), sa maison de couture est immédiatement reconnue, et ses défilés tous réussis.
En effet, Jalil Lespert admet avoir travaillé uniquement sur les 20 années de la carrière d’YSL qui ne sont d’ailleurs pas les plus intéressantes et valorisantes pour le couturier qui, durant ces années, a été très dépressif et découragé et en est même venu à se droguer, ce qui parait dans le film un désastre physique et moral. Mais serait-il correct de passer sous silence les années de travail précédentes? De faire comme si elles n’avaient pas existé ? De peindre l’apogée d’YSL comme quelque chose qui peut être facilement atteint ? Le réalisateur s’attarde sur des détails de la vie privée du personnage principal, et finit par raccourcir l’évolution de sa carrière qui est selon moi le plus intéressant à propos d’Yves Saint Laurent. En allant voir ce film, je m’attendais à mieux comprendre la vie professionnelle du couturier ; ainsi les détails de sa vie personnelle m’ont complètement désintéressée.
De plus, Pierre Niney, acteur de la comédie française interprétant YSL, nous montre pourtant un tout autre personnage. D’emblée, le travail de trois mois réalisé par celui-ci pour obtenir un maximum de ressemblance avec la voix efféminée de YSL, produit une voix qui semblerait ironique et moqueuse ridiculisant le célèbre couturier, le rendant risible.
En outre, sa relation avec Pierre Berge est profondément infidèle et peuplée de tromperies visibles à l’écran ce qui n’est pas un exemple pour les spectateurs. En effet, son amour pour lui était surement vrai et passionné durant sa vie mais ce que l’adaptation cinématographique nous laisse apercevoir, ne le met pas en valeur. En regardant ce film, nous n’avons pas une vision de l’amour très vraie malgré les scènes de sexe, mais au contraire plutôt un aperçu d’une vie amoureuse tourmentée et instable. Je trouve cela vraiment dommage car je ne pense pas que ce soit la plus belle histoire d’amour à exposer et à mettre autant en valeur dans un film.
Le film étant trop raccourci sur les choses importantes et trop prolongé sur les détails insignifiants, il est facile d’y repérer un travail d’amateur, pouvant être amélioré sous plusieurs aspects.

ABL






Critique numéro 3:





Je reviens du dernier film de Jalil Lespert qui parle de ce génie du vestiaire féminin, et j’avoue avoir été déçu. Le film n’est pourtant pas si mal, il y a un bon choix d’acteurs. Pierre Niney avait en effet une ressemblance frappante avec Yves St Laurent.

Le film raconte les 20 premières années du succès de ce prodigieux St Laurent. Malheureusement, Jalil Lespert a choisi un point de vue particulier sur cet homme : l’être humain a, comme le Ying et le yang, un coté clair et un côté obscur. Jalil a décidé de mettre en valeur la partie obscure d’YSL. Il en ressort un génie qui crée une maison de couture et qui sombre dans l’alcool, la dépression, la drogue, la déchéance et qui s’autodétruit. Je voulais voir un film joyeux, plein de vie ; j’ai vu un film triste et déchirant. Je voulais entendre le rire d’Yves St Laurent au lieu de ses gémissements. Alors je me pose une question : pourquoi Mr. Lespert a-t-il choisi de montrer les points négatifs de St Laurent ? Plusieurs hypothèses me viennent à l’esprit : l’originalité ? Jalil Lespert aurait-il voulu devenir populaire grâce à un film original qui, au lieu de faire un éloge, fait un blâme ? Impossible. La haine alors ? Lespert aurait-il une haine envers celui qui a révolutionné le vestiaire féminin ? Absurde. La jalousie ? Jalil serait-il jaloux du succès d’Yves st Laurent pour vouloir le rabaisser ? Peu probable. Alors quoi ? Je vous pose la question. Après avoir vu ce film, vous sentirez vous heureux, léger, remplie de joie ? Personnellement, je pense que non. Et puis quoi ? Imaginez un gosse de douze qui veut devenir couturier et qui va voir ce film en pensant que cela pourrait lui donner des conseils et lui montrer le métier de couturier, pensez-vous que ce film lui portera conseil ? Moi je pense que oui, ce film lui dira « ne deviens pas couturier ou tu finiras comme lui, un homme drogué, dépressif et qui se détruira ». D’accord, Yves St Laurent avait des points négatifs, comme tout le monde, mais est-il nécessaire de les montrer ?

Tiens, et puis Jalil Lespert, il m’a bien amusé à dire qu’il a cherché à faire un film tout public. Bravo ! Montrez deux homosexuels ayant des rapports sexuels ou quelqu’un se drogue à longueur de film à un enfant de huit ans, il sera content ! Il sera sain, votre fils ! Moi, je dis que ce guignol aurait mieux fait de faire son film sur Bel-Ami, comme il a dit avoir hésité. Au moins, il n’aurait pas salit la personnalité de quelqu’un.

Alors si vous allez voir ce film, attention aux âmes sensibles. Si vous avez des projets de le voir, je vous le déconseille, à moins que vous soyez dépressif et suicidaire.

Adiman,



Critique YVES SAINT LAURENT 4
 Ce film est une adaptation d’une partie de la vie d’Yves Saint Laurent et de son succès dans le monde de la mode. Il doit sa réussite à Pierre Bergé, son compagnon, qui l’a aidé pendant ses dures épreuves. La problématique de ce film est que le personnage principal essaye de parvenir à la réussite, mais tout en étant sous l’emprise de la drogue.
Cette cinématographie nous apprend beaucoup sur la société en 1980 : l’homosexualité est un thème très présent tout le long du film. Le personnage éponyme rencontre d’autres hommes durant le film, avec qui il aura  des relations et son compagnon le découvrira.
Nos avis : Cette histoire se concentre surtout sur les thèmes de la drogue et de l’alcool. Ce film nous a paru un peu trop sombre ; on aurait bien aimé un côté un peu plus joyeux.

Les écoliers


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